- Soeur Wanitha Lackeymembre du personnel
- ( Âme errante )évanouie.
- Talent : Talent Force. (2)
Faiblesse : Faiblesse Colère compulsive. (2)
Joueur : mad'eyes
Faceclaim : Madeleine Stowe.
Sœur Wanitha sourit avec douceur au Seigneur Jésus, comme une mère le ferait en étant témoin de la crédulité et la naïveté de son enfant. Elle n’y croit pas, plus, à ces belles histoires. Elle ne trouve la bonté du Christ nulle part dans cet asile où l’on se fait Satan punissant les damnés. Pourtant, ses genoux sont bel et bien bleuis des longues heures passées courbée sous le poids des prières et des sermons. Comme toujours, elle joue son rôle, méticuleuse, sévère, elle s’applique et tient -jusqu’à ce que l’heure sonne et que sa colère frappe. Tic, tac, et c’est le déluge qui éclate. Alors, pour retarder l’inévitable, elle engourdit ses sens dans l’alcool et la fumée de ses longues cigarettes. C’est comme ça qu’on tient, quand on n’a plus rien. De l’absinthe dans l’œsophage et du goudron dans les poumons, pour dompter la violence et les souvenirs qui la broient. Dans une alchimie morbide, les regrets deviendraient presque nostalgie, nostalgie d’un triomphe -quand enfin Adam est devenu entièrement sien, dans ses derniers souffles et sa mort. Quand c’est sur elle que les regards se sont posés, elle et uniquement elle -celle qui a tout bravé et tout enduré, celle qui a réussi à passer de l’autre côté. Ce voile qui lui brûle les épaules, il est sa couronne d’épines. Alors Wanitha se montre digne, dans ce champ de mine qui est sa vie. C’est elle qui les y a enterrées, après tout.
Diablesse dans la chapelle, elle effectue le signe de croix dans un geste théâtral puis se tient, debout et immobile. Elle attend une jeune femme, jolie fleur venue gâcher sa beauté dans ce jardin où les serpents pullulent. Sœur Pamela, qu’elle est belle cette ingénue. Pauvre poupée brisée qu’on lui a demandé de dresser voilà de ça quelques années déjà. Parce que c’est dans les innocences profanées que l’on fait naître les plus grandes cruautés. Alors, si le péché d’envie brûle les entrailles de Wanitha, elle s’applique néanmoins à montrer la voie à boucles d’or -surtout maintenant que la défunte Janice a été laissée à présent sur le bas-côté. C’est une voie si difficile, et où l’on s’écorche les mains autant que l’âme. Mais aujourd’hui, Wanitha se montrera peut-être plus clémente, parce que les nuages sont à l’horizon et que le sang du Christ est déjà venu bénir ses lèvres.
On entre dans la chapelle, le lourd grincement des portes déchirant le silence. Toujours de dos, la sœur se contente de tourner légèrement la tête pour signaler à la demoiselle que sa présence est connue. « Vous semblez plus ponctuelle qu’à l’accoutumé, je vous félicite. Vous semblez enfin vous imprégner de la rigueur de Saint-Thomas, c’est une bonne chose. » Le ton est calme, teinté d’une froideur qui correspond si bien à cette chapelle. Néanmoins, pour dompter la belle, elle orne ses lèvres d’un rictus. Sans plus de cérémonie, elle montre les bancs des fidèles pour l’inciter à venir s’assoir. « Je voudrais avoir une discussion avec vous, entre sœur et au sujet de notre avenir ici. » Installée, elle sort une flasque de sa robe et boit une longue gorgée avant de reprendre la parole. « J'ai remarqué que votre main tremblait, lorsque nous avons châtié quelques patients désobéissants. C'est une chose qui doit changer, ma sœur -le seigneur veut que nous nous montrions dignes et infaillibles. En apparence du moins. »
Diablesse dans la chapelle, elle effectue le signe de croix dans un geste théâtral puis se tient, debout et immobile. Elle attend une jeune femme, jolie fleur venue gâcher sa beauté dans ce jardin où les serpents pullulent. Sœur Pamela, qu’elle est belle cette ingénue. Pauvre poupée brisée qu’on lui a demandé de dresser voilà de ça quelques années déjà. Parce que c’est dans les innocences profanées que l’on fait naître les plus grandes cruautés. Alors, si le péché d’envie brûle les entrailles de Wanitha, elle s’applique néanmoins à montrer la voie à boucles d’or -surtout maintenant que la défunte Janice a été laissée à présent sur le bas-côté. C’est une voie si difficile, et où l’on s’écorche les mains autant que l’âme. Mais aujourd’hui, Wanitha se montrera peut-être plus clémente, parce que les nuages sont à l’horizon et que le sang du Christ est déjà venu bénir ses lèvres.
On entre dans la chapelle, le lourd grincement des portes déchirant le silence. Toujours de dos, la sœur se contente de tourner légèrement la tête pour signaler à la demoiselle que sa présence est connue. « Vous semblez plus ponctuelle qu’à l’accoutumé, je vous félicite. Vous semblez enfin vous imprégner de la rigueur de Saint-Thomas, c’est une bonne chose. » Le ton est calme, teinté d’une froideur qui correspond si bien à cette chapelle. Néanmoins, pour dompter la belle, elle orne ses lèvres d’un rictus. Sans plus de cérémonie, elle montre les bancs des fidèles pour l’inciter à venir s’assoir. « Je voudrais avoir une discussion avec vous, entre sœur et au sujet de notre avenir ici. » Installée, elle sort une flasque de sa robe et boit une longue gorgée avant de reprendre la parole. « J'ai remarqué que votre main tremblait, lorsque nous avons châtié quelques patients désobéissants. C'est une chose qui doit changer, ma sœur -le seigneur veut que nous nous montrions dignes et infaillibles. En apparence du moins. »
- (( mission réalisée )):
- Aller se saouler dans la chapelle.
- Soeur Pamela Whitemembre du personnel
- ( Âme errante )évanouie.
- Talent : Talent Bienveillance. (2)
Faiblesse : Faiblesse Vendetta. (2)
Joueur : Sha.
Faceclaim : Anne Winters.
Joseph :
Père William :
Il fait froid dehors, il fait froid dans son creux, dans ses reins, dans ses paumes. Alors que l’on murmure les prières saintes, que les dialectes s'emmêlent et s'entremêlent, elle ne sait pas, Pami’. Elle est perdue dans ce caveau de dieu, dans le sarcophage des sages, les pas s’emballent, sur le chemin sinueux qu’on a choisi pour elle. Elle suit, Pami’, tête baissée de la gamine brisée. L’enfant du sacré coeur, l’enfant qui donna sa vie pour les hommes et les femmes, pour les convertir à dieu. Si seulement c’était si facile, si seulement les détracteurs s’atténuaient. Qu’elle n’entendait plus les remontrances des plus grands, les sermons du père et ses compères.
Il est parfois plus facile de baisser la tête, d'acquiescer d’un ton las, de ne faire qu’entendre sans répondre, pour avancer. Pour se dire qu’un bout de vie peut être parcouru si facilement, et de ne pas avoir le cran pour affronter ses émotions, ses déboires et ses convictions. Alors que le monde tourne, que le reste vit d’un grand souffle, c’est ce que Pami’ fait, se laisser aller dans la complaisance des autres.
Mais l’année dernière fut fatidique. Un virage serré, tordu même. Les accusations, les crocs d’acier qui se liguaient contre elle, ont provoqué en son sein une révolte profonde. Naissante à la croisée des chemins entre les tourments et le désespoir. Fureur qu’elle ne comprend pas encore trop bien, Pami’, maladresse malléable . Mais, tu pourrais l’aider, après tout ? Tu étais une soeur, tout comme elle, tu avais ce côté sage, qu’une gamine de vingt-huis ans ne connaît pas encore.
Tu lui avais donné rendez-vous pour… parler. Discuter, qu’elle ne savait que trop peu faire. Enfin si, le beau temps, le mauvais, en surface, jamais rien de profond, jamais rien qui ne vienne réveiller les démons. Mais tu avais la prestance suffisante, pour la faire venir. A ses yeux, tu étais ce genre de femme, forte, indépendante, une de celle qu’elle aimerait devenir un jour.. Un jour peut-être, sans les travers qui vont avec.
Le gong sonne et le bois lourd de la gigantesque porte de la chapelle, grince dans ce silence qui ravit si bien St-Thomas. Elle entre, Pami’, au pied léger, la robe se languissant derrière elle. Sur une autre soeur, cet habit pourrait paraître fade, triste, sans forme. Mais sur boucles d’or, les courbes gracieuses se dessinent. Sur toi, cela dégage une profondeur, une carrure, puissante essence. Elle se fait petite, pour t’approcher, la souris qui tente l’aventure loin de sa tanière, observant ta longue chevelure de jais qui habille le couloir des rangées. Elle en tremblerait presque, Pami’, de ta voix qui sonne l’écho dans l’antre de Dieu, du puissant. Puissance sonore qui grésille face à sa frêle voix qu’elle n’ose porter.
“Soeur Wanitha. Veuillez m'excuser... “
Respire, Pami. Inspire, calme la chamade, la tachycardie qui commence à prendre place dans tes tempes.
“Je… Je ne voudrais effronté notre seigneur.. Ni mes soeurs.”
Les pas s’approchent, timidement, elle arrive à ton niveau, Pami’. Elle se glisse, se faufile, dans l’ombre de la chapelle, jusqu’à tes côtés. Le regard timide, se pose sur ton profil, celui qui se dessine aux rayons de la lune traversant les vitraux. Droite, fière. Tu en dégages, de l’embarras, Wanitha. Alors elle s’installe, elle s’exécute, elle obéit, comme elle l’a toujours fait.
“tremblante ? Vous… Vous avez remarqué ?”
Comme une feuille d’automne, oui, elle est tremblante Pami’, aussi frêle que l’agneau dont elle sait si bien jouer. Jolies apparences, joli rôle qui correspond si bien à la gamine aux cheveux d’ange.
“Vous, pensez pouvoir m’aider ? Ce n’est pas que je doute de vous. Mais.. Vos méthodes, pensez-vous qu’elles me correspondent ?”
Elle avait tout à apprendre. Janice n’étant plus.. Toi, tu étais là, finalement. Une main qui se tendait vers elle, mais serait-ce dans un gant de fer ou de velours que tu l’attraperais?
Il est parfois plus facile de baisser la tête, d'acquiescer d’un ton las, de ne faire qu’entendre sans répondre, pour avancer. Pour se dire qu’un bout de vie peut être parcouru si facilement, et de ne pas avoir le cran pour affronter ses émotions, ses déboires et ses convictions. Alors que le monde tourne, que le reste vit d’un grand souffle, c’est ce que Pami’ fait, se laisser aller dans la complaisance des autres.
Mais l’année dernière fut fatidique. Un virage serré, tordu même. Les accusations, les crocs d’acier qui se liguaient contre elle, ont provoqué en son sein une révolte profonde. Naissante à la croisée des chemins entre les tourments et le désespoir. Fureur qu’elle ne comprend pas encore trop bien, Pami’, maladresse malléable . Mais, tu pourrais l’aider, après tout ? Tu étais une soeur, tout comme elle, tu avais ce côté sage, qu’une gamine de vingt-huis ans ne connaît pas encore.
Tu lui avais donné rendez-vous pour… parler. Discuter, qu’elle ne savait que trop peu faire. Enfin si, le beau temps, le mauvais, en surface, jamais rien de profond, jamais rien qui ne vienne réveiller les démons. Mais tu avais la prestance suffisante, pour la faire venir. A ses yeux, tu étais ce genre de femme, forte, indépendante, une de celle qu’elle aimerait devenir un jour.. Un jour peut-être, sans les travers qui vont avec.
Le gong sonne et le bois lourd de la gigantesque porte de la chapelle, grince dans ce silence qui ravit si bien St-Thomas. Elle entre, Pami’, au pied léger, la robe se languissant derrière elle. Sur une autre soeur, cet habit pourrait paraître fade, triste, sans forme. Mais sur boucles d’or, les courbes gracieuses se dessinent. Sur toi, cela dégage une profondeur, une carrure, puissante essence. Elle se fait petite, pour t’approcher, la souris qui tente l’aventure loin de sa tanière, observant ta longue chevelure de jais qui habille le couloir des rangées. Elle en tremblerait presque, Pami’, de ta voix qui sonne l’écho dans l’antre de Dieu, du puissant. Puissance sonore qui grésille face à sa frêle voix qu’elle n’ose porter.
“Soeur Wanitha. Veuillez m'excuser... “
Respire, Pami. Inspire, calme la chamade, la tachycardie qui commence à prendre place dans tes tempes.
“Je… Je ne voudrais effronté notre seigneur.. Ni mes soeurs.”
Les pas s’approchent, timidement, elle arrive à ton niveau, Pami’. Elle se glisse, se faufile, dans l’ombre de la chapelle, jusqu’à tes côtés. Le regard timide, se pose sur ton profil, celui qui se dessine aux rayons de la lune traversant les vitraux. Droite, fière. Tu en dégages, de l’embarras, Wanitha. Alors elle s’installe, elle s’exécute, elle obéit, comme elle l’a toujours fait.
“tremblante ? Vous… Vous avez remarqué ?”
Comme une feuille d’automne, oui, elle est tremblante Pami’, aussi frêle que l’agneau dont elle sait si bien jouer. Jolies apparences, joli rôle qui correspond si bien à la gamine aux cheveux d’ange.
“Vous, pensez pouvoir m’aider ? Ce n’est pas que je doute de vous. Mais.. Vos méthodes, pensez-vous qu’elles me correspondent ?”
Elle avait tout à apprendre. Janice n’étant plus.. Toi, tu étais là, finalement. Une main qui se tendait vers elle, mais serait-ce dans un gant de fer ou de velours que tu l’attraperais?
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- Mission:
- -Voler une croix dans la chapelle pour sa chambre
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