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    démon haut-placé
    ???
    ( Âme errante )évanouie.
    Talent : Talent Omniscience.
    Faiblesse : Faiblesse Sadisme.
    Joueur : .CHARLES
    Addictions : aucune.
    Blessures in-game : aucune.
    Faceclaim : l'univers entier.
    Age : 2023
    https://insomnia-legends.forumactif.com

    Sujet : S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés

    rédigé le Mar 21 Juil - 23:42
    Une nuit à couteaux tirés...
    chapitre un
    C’était une nuit farfelue, une de ces nuits où les vents s’affolaient au-dehors, créant une myriade de bruits sordides laissant penser à des cris d’épouvante d’esprits vengeurs. Saint-Thomas tout entier était en ébullition ; d’ordinaire, après le dîner, les patients bénéficiaient d’un peu de temps libre avant de rejoindre leurs chambres (les cellules, sous un nom un peu plus correct).

    C’était ce soir-là le tour de garde de Sœur Pamela, c’était à elle d’escorter tout le monde jusqu’aux cellules, où ils passeraient la nuit. Et au moment de tourner la clé salvatrice dans la serrure de la première cellule des filles, ça avait été le choc ; elle avait perdu le trousseau. C’était d’abord un cri d’angoisse, l’horreur des événements passés demeurant dans tous les esprits ; puis, lentement, le cortège avait rejoint le réfectoire, où tables et bancs avaient été écartés. Quelques corps s’étaient donc nichés là, sur le sol froid, attendant une solution qui tardait à arriver.

    Mais il faisait sombre, cette nuit de terreur, et n’importe qui aurait bien pu se faire la malle sans que le personnel ne s’en rende vraiment compte, et n’importe qui aurait pu s’emparer d’un couteau égaré là, sous une table, balayé dans la panique, et n’importe qui aurait pu commettre le crime sacré…
    rules:
    Soeur Pamela White
    membre du personnel
    Soeur Pamela White
    ( Âme errante )évanouie.
    Talent : Talent Bienveillance. (2)
    Faiblesse : Faiblesse Vendetta. (2)
    Joueur : Sha.
    Faceclaim : Anne Winters.
    Joseph : S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés Fg4jjrS
    Père William : S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés RnpNwTu

    Sujet : Re: S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés

    rédigé le Mer 22 Juil - 17:59
    Une nuit à couteaux tirés...

    chapitre un


    Vent glacial qui coulissait dans les allées, frissons qui parcouraient l’échine du bout des dents. Cette soirée-là, l’opacité de la nuit qui s'abattait sur St-Thomas, infligeait à Pami’ une noirceur d’âme certaine. Bien plus que les autres fois, bien plus que les autres nuits. Suite au dîner, il était temps, pour la soeur, de raccompagner ces dames dans leurs chambres, dans leurs antres aux barreaux grinçants. Elle avait toujours cette petite appréhension. Petite crainte qui fourmillait dans son ventre, au fin fond de son estomac. Un peu plus d’aplomb, un peu plus de courage, comme Soeur Wanitha lui avait enseigné, la nuit passée.
    Mais lorsque, une fois arrivée devant les barreaux, le trousseau détenant le passe-partout, se fit absent, la gorge s'assécha, la panique envahit les pupilles d’azur. Les accusations d’antan glissaient encore dans sa mémoire, l’écho d’un chapitre qui recommençait, encore et encore. Une boucle sans fin, qui reprenait vie, ce soir. Grande inspiration, Pami’ se tourna vers les patientes, cachant l’affolement par des syllabes détachées.

    “Mesdames. Veuillez garder votre calme. Nous allons nous rendre au réfectoire. Cela est juste l’affaire d’un petit contre temps.”
    Garde ton calme, Pami’.

    Déglutissant de travers, voilà que les griffes de cette nuit, s'abattaient sur Pami’, encore une fois. Loin d’être des plus courageuses, elle essaya d'insuffler une once de fermeté par un regard d’enfant déguisé en adulte.

    “Et en silence, s’il vous plaît !”

    Les talons résonnaient, dans les couloirs aux sombres pierres, calqués sur le tambour de son coeur contre sa poitrine. Si Dieu n’était pas encore son quotidien, si sa foi n’était pas des plus fidèles, c’est maintenant que ses silencieuses prières rompaient ses lèvres. Si quelqu’un lui avait volé ses clés, le cauchemar ne pouvait que commencer. La porte du réfectoire. Une salle assez vaste pour accueillir tout le monde, et tenir à l’oeil les plus volages.

    “Veuillez vous installer, vous mettre à l’aise. Quelqu'un va venir très bientôt.”
    C’est ce que tu espères Pami.
    Une aide, juste quelqu’un qui aurait les épaules pour supporter ce fardeau avec elle, pour affronter le désastre qui allait s’ensuivre.

    Résumé.:
    Soeur Wanitha Lackey
    membre du personnel
    Soeur Wanitha Lackey
    ( Âme errante )évanouie.
    Talent : Talent Force. (2)
    Faiblesse : Faiblesse Colère compulsive. (2)
    Joueur : mad'eyes
    Faceclaim : Madeleine Stowe.

    Sujet : Re: S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés

    rédigé le Mer 22 Juil - 23:32

    Une nuit à couteaux tirés...

    chapitre un

    La silhouette de Sœur Wanitha se dessine dans une épaisse fumée, confortablement installée dans l’unique fauteuil de la pièce. S’étant retirée un peu plus tôt dans la soirée pour profiter d’un court répit, c’est avec une mâchoire crispée et un regard sombre qu’elle accueille la clameur résonnant sous ses pieds. Elle se lève néanmoins sans plus de cérémonie, peu désireuse que l’on vienne toquer à sa porte pour la traîner face à la nouvelle calamité venue frapper Saint-Thomas. Depuis les derniers événements, elle ne veut prendre le risque que l’on s’approche trop d’elle sans qu’elle y soit préparer. Alors elle revête ses robes, y glisse un martinet bien connu de quelques patients et s’observe un instant dans le reflet d’un miroir brisé. Ses traits sont tirés, mais elle cache sa fatigue sous une grande sévérité et un calme factice.
    Il ne lui faut pas longtemps pour atteindre le réfectoire, et encore moins pour réaliser la situation de crise qui se trouve ici. « Sœur Pamela. » Appelle-t-elle en voyant la jeune femme au milieu de tout ceci. « Tous les patients sont-ils là ? » Son ton se veut poser et composer, comme s’il s’agissait d’une simple routine ou d’un quelconque exercice. Se tenant à l’écart du groupe, mais n’y faisant sous aucun prétexte dos ou acculée dans un coin, la femme lui fit signe de s’approcher pour que la seconde partie de la conversation ne soit entendue (normalement) que d’elles. « Pourquoi ne sont-ils pas tous dans leurs chambres ou en train de les gagner ? Avons-nous à craindre un individu ou un mouvement de foule ? » Le regard de Wanitha est tranchant et son fin sourire crispé, elle qui n’apprécie guère d'être en désavantage dans ce genre de situation.


    (( résumé )):
    Valerie Miller
    la belle endormie
    Valerie Miller
    ( Âme errante )évanouie.
    Talent : Talent Bienveillance. (2)
    Faiblesse : Faiblesse Physique. (2)
    Joueur : Ponyooo
    Faceclaim : Astrid Bergès-Frisbey.
    Alicia : S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés RnpNwTu
    Joseph : S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés NIMkJ7E

    Sujet : Re: S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés

    rédigé le Ven 24 Juil - 22:26
    Une nuit à couteaux tirés...
    chapitre un
    Au dehors, la nuit recouvre de son paisible et lugubre manteau les bois alentours, alors que le vent semble balayer les environs par de violentes bourrasques. Tu tremblotes, tu te retourne sur ce sol immonde, sablonneux, crasseux. Un rat semble te tenir compagnie, mais la faible lueur qui te permet de discerner les murs autour de toi n'est pourtant pas suffisante pour que tu le chasses, et seul ses petits couinements font frémir ton corps frêle. Tu exprimes un sanglot, et ton estomac émet un son de gargouillis. L'une de tes mains vient se plaquer contre ton ventre, et tu fermes les yeux, juste assez pour que les images du tragique accident t'ayant mené ici surgissent, enfin, les quelques brides qu'il t'en reste tout du moins. Tu rouvres les yeux. T'es-tu endormi ? Ta respiration s'affole quelque peu, et tu te redresses, pour t'asseoir en tailleur. Non, le rat est toujours là, épiant, rôdant, comme si son estomac également criait famine.

    Habituellement, tu profites de la pénombre nocturne pour sortir de ton antre sordide, et regagner le sous sol, puis parfois, si l'heure et le silence ambiant le permet, ainsi que ton courage quasi inexistant, tu te hisses jusqu'aux cuisines, ou au réfectoire. Tu te relèves, passant tes mains sur ton visage noircit, sale, tout comme tes vêtements, poussiéreux et probablement pouilleux. Tu fais peine à voir, tu es répugnante. Ta génitrice te réprimanderait à coup sûr si elle te voyait dans un tel état. Pathétique.

    Tes mains longent les pierres humides et glacées qui ornent les murs, tandis que tes jambes retrouvent machinalement le chemin qui te permet de rejoindre le sous sol, hors de cette sorte de local à poubelle désaffecté. Tu tends l'oreille, et les talons te confirment que les patients semblent avoir rejoints leur chambrés. Tu inspires, expires, et relativises avant de prendre ton élan. Qui sait, il y aura peut-être quelques cachets à y récupérer.. songes-tu misérablement alors que ta main gauche se met à trembloter ; sans doute le manque.

    Arrivée en haut des escaliers silencieux, tu poses ton visage contre le mur de la cuisine avant de tenter toute entrée. Ton oreille sonde, écoute, essaie d'apprivoiser les sons et les murmures, les souffles et les présences. Rien. Tu fermes les poings. Courage. Ave une infinie lenteur, tu pousses la porte de la salle puante où l'on cuisine habituellement de grandes plâtrées pour des jours durant. Une odeur de moisissure te saisit les narines, mais tu ne te défiles pas, car ton ventre a faim, encore, toujours. Tu scannes furtivement la pièce des yeux ; ce soir là, les placards ont bel et bien été fermés à clés.. Le mur du réfectoire y passe à son tour, et tu viens coller ton oreille à ce dernier, à pas de velours.  

    Sœur Pamela. Tu tressailles. Seigneur.. murmures-tu malgré toi avant de venir apposer une main sur tes lèvres, ton cœur battant soudainement à rompre ta poitrine. Hors de questions d'y retourner, hors de question qu'ils te retrouvent, hors de question.. Tu rouvres les yeux. Ne t'endors pas, ne t'endors pas.. te répètes-tu intérieurement, hésitant un instant à filer, afin de retourner de là d'où tu viens, mais, ton estomac rugit encore. La faim te tiraille. Tu demeures immobile, reprends ton souffle, et recolle ta joue au mur, priant pour que personne ne t'es entendu.

    Résumé:
    Marquise Widdleton
    membre du personnel
    Marquise Widdleton
    ( Âme errante )évanouie.
    Talent : Talent Sens (vue). (2)
    Faiblesse : Faiblesse Colère compulsive. (2)
    Joueur : Sideris
    Faceclaim : Angelina Jolie.

    Sujet : Re: S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés

    rédigé le Sam 25 Juil - 1:29

    Une nuit à couteaux tirés...

    chapitre un


    T
    oujours et encore ces murs lugubres. Ces murs si froids qui lui glaçaient le sang, lui hérissaient la peau. Ils semblaient se refermer au fur et à mesure, l’étouffaient un peu plus chaque jour. Depuis combien de temps se trouvait-elle ici ? Elle ne le savait plus. Cela importait-il réellement ? Pas vraiment. Elle n’avait aucune échappatoire, aucune issue, aucun autre endroit où aller. Le temps passé en ce lieu morbide n’avait aucune importance puisque son passé était bien loin derrière elle. Elle était sûrement condamnée à y vivre, survivre et à y périr. Les choses en seraient autrement, si elle ne s’était pas laissé corrompre des années en arrière, souillant les valeurs de sa profession par la même occasion. Ici, tout n’était que folie, terreur, abomination, cruauté, retournement de cerveau, hypocrisie. Si l’asile St-Thomas était un lieu où étaient recueillies des personnes aux troubles mentaux sévères tout en leur offrant sûreté et protection, les malades n’en devenaient que plus fous qu’ils ne l’étaient déjà à leur arrivée. Cela n’était pas réellement étonnant au vu du personnel qui les encadrait. Sœur Wanitha, Sœur Pamela ainsi que le Père William ne voyaient et ne juraient que par Dieu tout puissant. Foutaises. Prêcher la voix du Seigneur alors qu’eux-mêmes n’étaient pas tout à fait saints d’esprit, accordant, abusant même des coups de fouets sur leurs patients. Et le docteur Burrows, était-il réellement là pour traiter la santé mentale des patients ou pour la détériorer ? Saine d’esprit, je ne l’étais plus non plus. Qui l’était vraiment ? Comment l’être en cette prison funeste et menaçante ? Personne ne s’y sentait en sécurité.

    Le calme revenait peu à peu au fil des mois. En tout cas, la soudaine peur collective s’était estompée. Alors que, a contrario, l’établissement perdait en notoriété et donc en matériel, en nourriture. L’agitation secouerait St-Thomas cette nuit-là personne ne s’en doutant pourtant. Après le dîner pauvre et insipide qui leur avait été accordé et le temps libre des patients, elle se dirigea vers sa chambre. C’était à Sœur Pamela, ce soir-là, d’escorter tout le monde jusqu’aux cellules. Elle entendit alors le groupe partir dans les couloirs. Mais à peine venait-elle de s’asseoir sur le bord de son lit qu’elle entendit des pas, des voix, revenir. Elle ne put empêcher un frisson de parcourir son corps mais elle se ressaisit et se releva pour ressortir de sa chambre. Elle découvrit alors les aliénés installés sur le sol et Sœur Pamela debout au milieu de tous, les traits tirés. Pourquoi n’étaient pas déjà tous dans leurs trous ? Qu’est-ce qu’il s’était encore passé ? Cette idiote de Sœur Pamela avait sûrement encore fait des siennes. Sœur Wanitha l’avait devancée et se dirigeait déjà vers elle, l’agent de sécurité lui emboîta le pas. « Avons-nous à craindre un individu ou un mouvement de foule ? » parvint-elle à entendre.

    « C’est comme cela que vous vous occupez de vos patients, que vous veillez sur eux, ma Sœur ? Si cette tâche vous est trop difficile autant qu’on le fasse à votre place, » siffla-t-elle à l’attention de Sœur Pamela, les traits de son visage tordue par l’agressivité et l’acidité.

    Plus vive que les deux autres, inutiles, Marquise tourna son visage à l’air menaçant vers les détraqués au cas où l’un d’eux avait choisi de faire des siennes, de tenter quoi que ce soit. Son regard sombre et perçant épiait chacun de leurs faits et de leurs gestes.



    Résumé:
    Soeur Pamela White
    membre du personnel
    Soeur Pamela White
    ( Âme errante )évanouie.
    Talent : Talent Bienveillance. (2)
    Faiblesse : Faiblesse Vendetta. (2)
    Joueur : Sha.
    Faceclaim : Anne Winters.
    Joseph : S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés Fg4jjrS
    Père William : S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés RnpNwTu

    Sujet : Re: S1CHAP1 [une nuit à couteaux tirés

    rédigé le Mar 28 Juil - 22:33
    Une nuit à couteaux tirés...

    chapitre un


    Les dents grincent et le flou arrive. St-Thomas, aussi lugubre puisse être, les méandres s’accompagnent au quotidien. Rêver à regretter cette vie passée… Juvénilité de l’herbe sous les pieds, des rires aux oiseaux chantants, là où il faisait bon, là où tout était si facile.
    Dure réalité, dans les pierres froides du manoir. Pami’, elle s’éveille, se réveille, prend conscience, quelque peu, de la situation. Soeur Wanitha arrive, traits tirés collés à son visage. Pami’ espère, à la porte grinçante. Un peu d’aide. Du moins, était-ce la bonne ? Elle s’empresse d’accueillir la nouvelle venue, dans ce logis de fortune, là où le sol crasseux et poreux reflète le pâle visage de la nonne d’un soir.

    “Ma soeur.. J’ai.. Nous avons un problème.”

    Lackey questionne, et Pami’ porte son regard sur la foule au sol, à l’air déprimé.

    “Oui.. Il me semble... Je les ai comptés en rentrant. Il ne manque personne.”

    Elle tressaille Pami’, plaçant sa main encore une fois à sa ceinture, vérifier si le trousseau n’était pas réapparu, tel un signe, octroyant la bonté de Dieu.
    C’est alors que la Marquise, au doux venin de vipère, interrompit la soeur. Pami’ sursaute, elle ne s’y attend pas, à la voir en ces lieux, du moins elle ne l'espère pas. Pourtant, qui de mieux placé pour régler ce problème de sécurité. La calomnie de la Marquise lui échappe. La situation est bien trop importante pour passer outre, pour se figer, pour s’apitoyer.
    La blonde passe de regard en regard, elle vacille entre celui de ces collègues, toujours l’effroi gagnant les pupilles dilatées.

    “Je… Mon trousseau à disparu. Je pense qu’il serait mieux de fouiller les patientes une par une.”


    Le glaive sonne, la confidence se murmure du bout des lèvres. Elle le lâche, à peine inaudible. Assez pour que les deux employées l’entendent.


    Résumé.:
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